Biographie de Cesar Millan


César Millan, né le 27 août 1969 à Culiacán (État du Sinaloa au Mexique) est un comportementaliste mexicano-américain, professionnel de l'éducation des chiens. Il réhabilite également les chiens et aide les personnes à comprendre leur chien. En 2010, il est surtout connu pour sa série télévisée Dog Whisperer (César, l'homme qui parle aux chiens) et Cesar911, sur la chaîne de télévision National Geographic. Il est aussi coauteur de l'ouvrage Cesar's Way (best seller 2006). L'International Association of Canine Professionals a décerné, en mars 2006, à Cesar Millan et sa femme le titre de membre honoraire.

La réhabilitation des chiens est sa principale profession qui est représentée par le biais de faits réels avec les propriétaires et leurs chiens. Millan ouvre The Dog Psychology Center au milieu des années 1990 avant son succès sur la chaine Nat Geo Wild Chanel. Il porte plus d'intérêt dans la réhabilitation de chiens agressifs, et il manifeste une affection particulière pour ce qu'il appelle la « race de puissance », comme les pitbulls et les rottweilers.
César Millan est né au Mexique, en 1969, de Felipe Millan et Maria Teresa Favela de Millan. Millan parle de son grand-père comme l'homme qui l'a le plus influencé pour devenir éducateur canin. Dans son livre Millan fait part que dans chaque chien il voit l'esprit de son grand-père.

 

Millan a passé beaucoup de temps dans sa jeunesse à la ferme dans l'Ixpalino, près de Culiacán, où son grand-père était fermier, dont le travail était de prendre soin des dizaines de vaches, leur donner du pâturage et de l'eau chaque jour. Ils vivaient dans une petite maison faite de briques et d'argile avec seulement quatre chambres et pas d'eau courante, mais Millan affirme qu'il ne s'est jamais senti mal, qu'il la considère comme la ferme "paradis". Et aucun de ses voisins n'en avaient une moderne. Il était fasciné par tous les animaux à un âge précoce, mais a été attiré surtout par les chiens et a consacré beaucoup de temps à observer le comportement de la meute de chien de la ferme et comment ils travaillent pour aider son grand-père à protéger le troupeau de vaches des animaux agressifs. Millan souligne que ces chiens n'ont jamais eu besoin d'une formation spéciale, d'ordres, ou d'être récompensés avec un cookie. Ils font juste naturellement "des travaux qu'ils ont eu besoin de faire" comme dans leur nature. Il cite les chiens de travail comme étant ses véritables enseignants dans l'art et la science de la psychologie canine.

 

Cesar Millan a aussi remarqué que le comportement des meutes de chiens change entre les différentes fermes. Dans chaque meute, les chiens se battent souvent pour voir qui sera le dominant et donc lequel sera le chef de meute ; tandis que le propriétaire de la famille regarde simplement faire. Les chiens de la ferme de Millan ne se battent jamais pour la place de chef de meute parce que son grand-père maintient un état calme et assuré qu'il assume naturellement et assume par la même le rôle de chef de meute. C'est l'un des grands principes de la philosophie de César Millan aujourd'hui.

Voici un résumé de la « méthode César Millan » d'après une quarantaine d'émissions télé de ce dernier.

Cette méthode a une diffusion importante du fait de la télévision, mais reçoit des critiques de la part d'éducateurs et de comportementalistes canins renommés comme Ian Dunbar2, qui relativisent l'importance de la dominance et insistent sur la nécessité d'une éducation positive.
Maître calme et sûr de soi

Le but de César Millan est d'enseigner au maître comment devenir calme et sûr de soi afin d'être en harmonie avec son chien. Cet état de calme chez le maître permet à ce dernier de mieux vivre dans notre monde de stress. Une personne calme sème l'harmonie dans son entourage. Tout le monde y gagne.

Le défi de la plupart des maîtres est de se débarrasser de toute tension, de frustration ou de colère. Prendre trois grandes respirations et expirer longuement entre chaque inspiration aide beaucoup à retrouver son calme. La tension vient souvent du fait que l'on s'attend au pire : il faut se faire confiance. On ressent souvent de la frustration lorsque le chien ne fait pas immédiatement ce que l'on veut : laisser le temps faire son œuvre, un chien n'est pas une machine.

Les maîtres amoureux des chiens doivent se montrer sûrs d'eux et mettre de côté leur amour inconditionnel pour leur toutou. La seule façon d'aimer un chien c'est de le dominer (être son chef de meute). Il n'y a rien de méchant dans la domination d'un chien par son maître. Laisser un chien être dominant, voilà de la méchanceté. Un chien dominant dans le monde des humains ne peut correctement exercer sa dominance puisqu'il ne comprend pas ce monde. Il est incapable de faire les courses, de s'occuper du loyer, de conduire l'auto, etc. Si on le laisse dans cet état de dominance, le chien développera des comportements anormaux et indésirables (aboiements, sur-protection du territoire et du maître, agressivité, peur de tout et de rien, etc.). Tout cela va contre nature, et les ennuis que cette mauvaise dominance entraînent en sont la preuve.

Avec une attitude calme, on peut apprendre à un vieux chien à faire la grimace.
L'esprit (la tête)

Animal de meute, le chien vit sous la dominance du chef de meute ou est lui-même, le chef de meute. Il n'y a pas d'égal et encore moins d'amis chez les chiens ; soit on est soumis, soit on est chef de meute. Si le maître ne dégage pas une énergie de chef de meute i.e. calme et sûr de soi, le chien devient tout de suite le chef de meute. Le chien dans ce cas n'aura aucune discipline et devient une bombe à retardement.

Il faut exiger une soumission totale du chien sinon il gagne et devient le chef de meute de facto. Tout comportement inacceptable doit être immédiatement corrigé, en moins de 2 secondes après le comportement sinon le chien ne pourra faire l'association.

La laisse permet de transmettre l'énergie de domination.

Un chien soumis accepte d'être couché au pied de son maître et d'être touché sur le ventre sans réaction de tension.

Un chien ne réfléchit pas, il réagit.

La soumission d'un chien dominant passe par la lutte (le chien se pend au bout de la laisse), l'évitement (le chien fuit devant la dominance), le renoncement (le chien se soumet).
L'exercice (le corps)

Un chien déborde d'énergie qu'il doit dépenser dans un état de soumission. Le chien doit être calme et soumis avant tout exercice. Imaginer le parcours à faire et se dire que la promenade se déroulera calmement.

Mettre le collier dans la partie la plus haute du cou du chien puisque c'est la partie la plus sensible. Ne pas parler au chien pendant sa rééducation. Ne pas négocier avec le chien : agir et non penser. Corriger le chien en tirant deux fois d'un petit coup sec vers le haut en émettant un son de réprobation. Ce son ne doit pas être teinté de tension, de frustration ou de colère. On évitera le « non ! » qui laisse souvent filtrer de la frustration. On pourra dire « non » d'un ton calme et assuréoritaire[Quoi ?], une fois la rééducation complétée.

Certains chiens réagissent très bien à un touché du talon dans le flanc, entre la cage thoracique et la patte arrière. Attendre que le chien se soumette et se calme. On doit ressentir une énergie calme et assurée lorsque l'on corrige le chien. Avec le temps, le chien réagira simplement au son, et enfin au simple regard. La force de la correction doit correspondre au niveau d'excitation du chien afin de le ramener à la réalité. On corrige un chien de la même façon que le ferait un chien chef de meute ; on touche fermement (selon le niveau d'excitation du chien) son cou. Le maître ne peut soumettre un chien excité et dominant sans d'abord le calmer.

Le maître marchera avec son chien en laisse, et corrigera tout comportement inacceptable. Le chien doit adopter une attitude de travail ; toute son attention se concentre sur le rythme de la marche qu'impose le maître. Son esprit se calme et accepte l'autorité du maître. La laisse détendue, aucune tension ne se transmet entre le maître le chien.

Un chien doit faire une activité physique qui convient à ses dispositions génétiques sous le contrôle de son maître, qui décide quand le jeu commence et quand il finit. Pendant l'activité physique, le chien peut atteindre un très haut niveau d'excitation mais dans un état d'esprit de soumission.
Les sentiments (le cœur)

Ne jamais récompenser un chien qui n'est pas soumis. Si l'on récompense un chien nerveux, apeuré, dominant ou agressif on encourage ce comportement.

Le logis, la nourriture, l'eau fraîche, une attitude calme et assurée sont des récompenses.

On peut caresser ou faire un gros câlin à son chien quand il est calme et soumis et que l'on est calme et assuré sinon, le chien deviendra, ou pire redeviendra dominant et instable. À la fin des caresses ou du câlin, le chien doit être calme et soumis et non pas excité et dominant.
Le truc

Afin de se débarrasser de l'amour inconditionnel que portent la plupart des maîtres à leur chien, imaginer que le chien est un cheval. On corrigerait un cheval qui poserait une patte sur une personne ou sur son maître. Malheureusement on ne le fait pas nécessairement s'il s'agit d'un chien, et pourtant on doit le faire. Au même titre on ne promènerait pas un cheval excité, de peur de se faire blesser.

Attendre que le chien soit calme et faire un petit parcours simple, et répéter avec calme et assurance.